lundi 9 mars 2015

Engadine Skimarathon


J’ai pris le départ dimanche matin d’une course que j’affectionne tout particulièrement depuis quatre saisons de suite : le Marathon de l’Engadine.

Tout est possible sur le parcours roulant de 42 kilomètres, entre le col de Maloja et S-Chanf, le pire comme le meilleur. Après avoir gagné la course en 2012, pour ma première participation, j’ai cumulé le manque de forme ou du chance sur les éditions suivantes et n’ai pas réussi à remonter sur la plus haute marche du podium. Je savoure donc d’autant plus ma victoire de dimanche, avec un scénario de course parfait pour moi.



La course est partie très vite. Et, dès Pontrezina je me suis retrouvée avec un groupe de 30 garçons, mais avec mes principales concurrentes pour le podium. J’ai un peu payé deux accélérations pour des sprints intermédiaires, mais j’ai réussi à bien récupérer pour garder suffisamment de fraicheur, de force, pour les quatre derniers kilomètres et surtout pour l’emballage final.

Si la dernière ligne droite a permis de me départager de Riitta Roponen, Caitlin Gregg, la course se joue à chaque instant, sur les 42 kilomètres du parcours. Comme dans une course de vélo, il faut toujours jouer placée, rester vigilantes pour éviter la chute ou la casse de bâton (ce qui ne m’est pas arrivé cette année !).

Une course comme l’Engadine ne peut se gagner seule, c’est une course d’équipe. Pour le fartage, la logistique, l’assistance, l’hébergement, le ravitaillement, les pointages, les encouragements, il est essentiel d’être bien entourée. Et si j’ai pu participer au Marathon de l’Engadine, c’est surtout grâce à l’équipe du Team Haute Savoie Nordic (HSN). Sans le Team HSN, qui m’a accueillie le temps du week-end dans les Grisons, je n’aurais jamais gagné la course. Et je tiens à les remercier.


Je rapporte de l’Engadine une belle paire de cornes de bouquetins, mais surtout de la confiance pour la dernière partie de la saison. Le plateau était relevé cette année et j’avais à cœur de m’imposer sur ce marathon.

Je suis heureuse d’avoir célébré la journée internationale de la femme par cette belle victoire. Mais ce qui me réjouit d’autant plus, c’est que la performance du jour revient à Marie Dorin qui a remporté dimanche son deuxième titre dechampionne du Monde (après le sprint samedi) à Kontiolahti (en Finlande), quelques mois après être devenue maman d’une petite Adèle. La nouvelle de sa performance m’est venue jusqu’en Engadine.


Une Marie rayonnante, photo AFP/ Kirill Kudryavtsev
Après quelques jours à Pontarlier, je m’envole jeudi pour Oslo, pour retrouver la terre mythique de Holmenkollen et ouvrir le dernier chapitre de la saison.

Tout de bon,

A**************


1 commentaire:

  1. Anonyme10.3.15

    Magnifique série, de la Suède à la Suisse... n'hésite pas à la prolonger...
    Gilles

    RépondreSupprimer