J’ai pris le
départ dimanche matin d’une course que j’affectionne tout particulièrement
depuis quatre saisons de suite : le Marathon de l’Engadine.
Tout
est possible sur le parcours roulant de 42 kilomètres, entre le col de Maloja et S-Chanf,
le pire comme le meilleur. Après avoir gagné la course en 2012, pour ma
première participation, j’ai cumulé le manque de forme ou du chance sur les
éditions suivantes et n’ai pas réussi à remonte r sur la plus haute marche du podium. Je savoure donc d’autant plus ma victoire de dimanche, avec un scénario de course parfait pour moi.
La
course est partie très vite. Et, dès Pontrezina je me suis retrouvée avec un
groupe de 30 garçons, mais avec mes principales concurrentes pour le podium. J’ai
un peu payé deux accélérations pour des sprints intermédiaires, mais j’ai
réussi à bien récupérer pour garder suffisamment de fraicheur, de force, pour
les quatre derniers kilomètres et surtout pour l’emballage final.
Si
la dernière ligne droite a permis de me départager de Riitta Roponen, Caitlin
Gregg, la course se joue à chaque instant,
sur les 42 kilomètres du parcours. Comme dans une course de vélo, il faut
toujours jouer placée, rester vigilantes pour éviter la chute ou la casse de
bâton (ce qui ne m’est pas arrivé cette année !).
Une
course comme l’Engadine ne peut se gagner seule, c’est une course d’équipe.
Pour le fartage, la logistique, l’assistance, l’hébergement, le ravitaillement,
les pointages, les encouragements, il est essentiel d’être bien entourée. Et si
j’ai pu participer au Marathon de l’Engadine, c’est surtout grâce à l’équipe du
Team Haute Savoie Nordic (HSN). Sans le Team HSN, qui m’a accueillie le temps du
week-end dans les Grisons, je n’aurais jamais gagné la course. Et je tiens à
les remercier.
Je
rapporte de l’Engadine une belle paire de cornes de bouquetins, mais surtout de
la confiance pour la dernière partie de la saison. Le plateau était relevé
cette année et j’avais à cœur de m’imposer sur ce marathon.
Je
suis heureuse d’avoir célébré la journée internationale de la femme par cette
belle victoire. Mais ce qui me réjouit d’autant plus, c’est que la performance
du jour revient à Marie Dorin qui a remporté dimanche son deuxième titre dechampionne du Monde (après le sprint samedi) à Kontiolahti (en Finlande), quelques
mois après être devenue maman d’une petite Adèle. La nouvelle de sa performance
m’est venue jusqu’en Engadine.
Après
quelques jours à Pontarlier, je m’envole jeudi pour Oslo, pour retrouver la
terre mythique de Holmenkollen et ouvrir le dernier chapitre de la saison.
Tout
de bon,
A**************
Magnifique série, de la Suède à la Suisse... n'hésite pas à la prolonger...
RépondreSupprimerGilles