Je vous
avais promis un long post… alors voilà. Ce n’est pas aussi long (et aussi bien
écrit) que « Guerre et paix » mais si vous sautez des morceaux pour
aller au bout, je ne vous en voudrai pas !
Je
reviens d’une campagne de Russie satisfaisante, qui m’a aidé à gommer un début
de saison compliqué. 15e du 10 kilomètre skate et 22e du
skiathlon, pour ces retrouvailles avec le circuit Coupe du Monde, j’ai le
sentiment d’avoir skié à mon niveau.
Le décor,
l’ambiance, les marques de l’histoire… les bords de la Volga, c’est une
immersion passionnante dans un autre monde. A Rybinsk, nous avons été
confrontées à des conditions relativement fraiches (-18°C à notre arrivée) qui
heureusement se sont réchauffées au fil des jours. Voici donc mon équipement au
matin de mon premier entrainement à Rybinsk : eau bouillante dans la
gourde, cagoule, bœuf, réchauffeur d’air, bonnet, straps sur les pommettes et
sur le nez, sous collant, collant, sous pull, combinaison, veste sans manche, veste,
chaussettes, chaussures, sur chaussures… autant dire qu’aucun centimètre carré
de peau n’a dépassé ! Pour l’entrainement, j’étais bien. Par contre, quand
il à fallu enlever les couches pour la course, ce fut un peu difficile.
- le
vendredi 23 janvier, le contre la montre skate, s’est disputé
sur une neige un peu froide, mais glissante. J’ai eu la chance de me faire
rattraper puis dépasser par Elizabeth Stephen et Stefanie Boehler, qui m'ont abrité du vent un temps puis se sont envolées pour monter sur un podium
inédit, un peu moins rouge que depuis le début de cette saison.
- le
dimanche 25 janvier, sur le skiathlon, mon départ en classique ne fut pas
terrible. Et puis, sur une neige poussette, j’ai retrouvé des couleurs et
grappillé des places au fil des tours. Sur la deuxième partie de la course, en
skate, j’ai partagé mon effort avec ma copine Célia… et me suis faite griller
sur la ligne d’arrivée par la petite jeune.
Après un
long voyage retour (le même qu’à l’aller), j’ai pu me reposer quelques jours à
Pontarlier et profiter d’une neige enfin abondante. J’ai skié le plus près
possible de chez moi, entre la Malmaison et le Larmont. Il neigeait tellement,
qu’après une heure de ski, la piste était déjà recouverte… je ne vais pas me
plaindre, je replonge dans l’hiver avec un plaisir
intact.
Depuis mi
janvier et ma participation aux épreuves de la Coupe du France du Grand
Bornand, je crois que je me sens de mieux en mieux et de plus en plus chez moi
dans la vallée du Bouchet. J’ai fait à nouveau le trajet jusqu’au Grand Bornand
le week-end dernier pour disputer la Bornandine, mon objectif étant de faire
une belle intensité et de skier un peu long (sur 35 kilomètres).
Après
avoir suivi les garçons pendant 15 kilomètres, nous avons pris les choses en
main avec Aurélie Dabudyk (soit dit en passant : la nouvelle spécialiste
française des longues distances, actuellement 2ème de la
FIS Marathon Cup). Nous avons eu ensuite tout le loisir de nous expliquer sur la ligne
d’arrivée. Et, j’ai pu prendre ma revanche de la Coupe du France de Morbier, où
je m’étais faite battre au sprint par Aurélie.
Légende des neiges, quatre fois champion Olympique (et 7ème de la Transjurassienne 1986 !) |
La suite…
j’espère bien la passer le plus longtemps possible en Suède, tout le mois de
février. Jeudi matin, nous partons en stage à Åsarna,
sur les terres du grand club de Thomas Wassberg, Johan Olsson, Emma Wikén et
Ida Ingemarsdotter. J’enchainerai par l’épreuve de Coupe du Monde d’Ostersund
et j’espère ensuite par les mondiaux de Falun.
A bientôt, Anouk
A bientôt, Anouk
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