La page des Jeux
de Sotchi était à peine refermée que je me suis remise dans mon feuilleton
favori (en tous cas le plus régulier depuis trois ans) : la Coupe du
Monde. J’ai atterri le lundi à Genève et ai redécollé le
jeudi pour la Finlande. Tout s’est enchaîné très vite.
D’ailleurs, pour évoquer rapidement le week end dernier,
je suis contente de ma 15ème place sur le 10 kilomètres skate de
Lahti. Malgré le peu de neige, j’ai eu de bonnes sensations. Sur ce format qui
me convient, je suis satisfaite d’avoir pu garder ma bonne forme des Jeux.
Vos messages m’ont fait très plaisir et, depuis le début de
la semaine, me permettent de prolonger la quinzaine olympique. Je les relis
tous à tête reposée et essaie de répondre… je vais juste un peu moins vite que sur les
skis alors patience !
Me voici devant les anneaux olympiques |
Le bilan de ma dernière semaine olympique en quelques mots… je n’ai pas échappé à l’épidémie de rhume qui a touché les
athlètes sur les hauteurs de Sochi si bien que, la veille du 30 kilomètres, je
ne savais pas si je serais en état de faire une belle course. Mais j’ai pu chausser les skis le 22 février au matin et pendant vingt sept kilomètres, suis restée dans le groupe de chasseuses des trois norvégiennes.
Dommage, il m’en aura manqué un peu dans les trois derniers
kilomètres pour finir avec mes copines, les fusées Aurore et Coraline, qui
finissent respectivement 6ème et 7ème. C’est une
grande satisfaction d’avoir été dans le coup, d’avoir pu animer la course
devant. Je suis contente de mon résultat (17ème) sur une course
olympique, encore plus contente de la performance de notre groupe.
C'est de bon augure pour la suite. Nous pensons déjà toutes avec envie aux mondiaux de Falun, dans un an.
C'est de bon augure pour la suite. Nous pensons déjà toutes avec envie aux mondiaux de Falun, dans un an.
Avec Aurore et Masako, sur le 30 kilomètres skate, longtemps ensemble dans le groupe des chasseuses des trois Norvégiennes (crédit photo : Thibaut Vianney/ Agence Zoom) |
Sinon, les Jeux, je les ai vécus comme un événement énorme
avant, après, mais moins pendant (hormis le fait d’avoir préparé mon sac pour trois semaines). Vécus de l’intérieur, depuis notre microcosme de
fondeurs, de biathlètes et de médias Français, j’ai participé à des courses qui
ressemblent beaucoup à celles des épreuves de Coupe du Monde.
Perchées dans notre village, nous avons vécu les Jeux
Olympiques dans une bulle (ce qui ne veut pas dire que, mêmes concentrées sur nos
courses, nous étions sourdes, aveugles, ou nous sentions non concernées par les
manifestations de Kiev et la crise politique Ukrainienne) dont nous sommes
sorties pour descendre à la cérémonie de clôture. C’est là, dans ce stade bondé, que j'ai réellement pris mesure de l’ampleur
de l’événement. Une cérémonie qui m’a peut être donné l’envie (même si de l’eau
aura coulé sous les ponts !) de découvrir le prochain site olympique dans
quatre ans.
Cérémonie de clôture |
Depuis mardi, j’ai retrouvé Pontarlier et le plaisir de m’entrainer
sur les pistes des Fourgs bien enneigées. Sur les pistes des Prises ou de l’Herba
(merci les bourris pour les belles traces), Je retrouve le plaisir de skier sur
de longs parcours qui me changent des boucles de courses de 5 kilomètres.
Et, comme les conditions ont l’air bonnes, j’ai décidé de m’aligner
pour la troisième fois consécutive sur le Marathon de l’Engadine. Je prend donc
la route tout à l’heure avec le Team Haute Savoie Nordique (HSN) pour retrouver
les paysages magiques de la Suisse et du canton des Grisons.
Tout de bon !
A***********
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