Me voici ce soir de retour à la civilisation après une semaine de retraite spirituelle et sportive en haute Maurienne. En effet, mon pèlerinage suédois (courses FIS) s'étant plutôt bien déroulé, j'ai opté pour le silence et la solitude.
Sous la direction de l'Abbé Paquier, accompagnée de Frère Darragon, de Frère Toc (pardon Frère Gros), du Novice Périllat-Boiteux et de Frère Duvillard nous avons tenté de nous rapprocher du ciel. A 1750 mètres d'altitude, dans le monastère de Bessans, nous n'aspirions qu'à élever notre esprit et aussi (et surtout) notre niveau physique.
La montagne et le ciel en communion |
Dès les vêpres, nous quittions nos cellules monacales pour chausser nos longues planches et prier (euh non skier) sur la montagne. Selon les règles de la liturgie des heures (le programme d'entrainement), nous nous retrouvions le midi pour partager le pain (engloutir un plat de pâtes) au restaurant "le paradis" (cela ne s'invente pas).
L'après midi, nous nous plongions consciencieusement dans quelques evangiles (Fis live, Eurosport) et chantions quelques cantiques (l'Equipe, Skichrono, Nordicmag.info, Skinordique.net) avant de reprendre le chemin de la prière (la sieste). Ensuite, jusqu'aux complies, nous quittions le cloitre équipés de nos skis pour cheminer dans la blancheur immaculée.
Après cette retraite bessanaise, l'âme purifiée et les jambes prêtes, je vais poursuivre ma quête vers le ciel du côté de Lillehammer (relais avec soeur Aymonier, soeur Hugue et Mère Supérieure Jean), ainsi qu'à Davos (15 kilomètres skate).
+++++++ Amen, Sainte Anouk +++++++
Une ombellifère, givrée et touchée par la grâce |
Que les dieux du ciel et de la sainte neige soient avec toi et t'accompagnent dans ta noble quête, qu'ils favorisent l’accomplissement de tes exploits... Gilles
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