Les feuilles mortes

En cette fin d'été, je me souviens (comme Serge Gainsbourg) des feuilles mortes. C'est le premier jour d'automne aujourd'hui, mais aussi la fin des longs mois d'entrainement estival.

Lumière d'automne !

Et pour clôturer cette période, rien de tel qu'une bonne montée du Larmont samedi dernier. Pour moi, le cru 2013 ne restera par dans les annales... des Russes nombreuses et une route glissante ont rendu le podium inaccessible. Je termine loin de la boite, mais quand même heureuse d'être restée dans le tempo, avec Aurore (Jean) et Masako (Ishida).

Pontarlier et Le Larmont (lithographie de Pierre Bichet)

Malgré les petits pépins ("les terrifiants pépins de la réalité" comme dirait Jacques Prévert) physiques inhérents à la lourde charge d'entraînement ("de volume" comme écrirait un autre autre poète classique, Anaël Huard), j'ai réussi à réaliser tout le programme prévu.

A partir de demain nous mettons le cap sur la deuxième partie de notre préparation, avec d'abord un stage dans le tunnel de Oberhof puis une semaine début octobre sur le glacier de Ramsau. Et oui, malgré le beau temps à Pontarlier ce dimanche, je prépare mon sac. Impatiente de retrouver le toucher de neige, j'emporte mes chaussures de ski, mes combinaisons, ma cagoule, mes skis paraffinés et raclés, prête à skier par moins 5° Celsius.

Au dessus de mon sac, j'ai aussi glissé un bon roman, un classique ("L'été meurtrier" de Sébastien Japrisot) en vue des 10 heures de bus de demain. Pour la bande son, "I C U" de Lou Doillon, ce sera très bien !

See you (ou C U) !

Anouk