Hier matin j'ai pris le départ de la Mara, course de référence de longue distance sur le dernier plateau du Jura Suisse.
Je connais bien ces pistes et ces paysages pour y avoir fait un bon nombre de séances d'entrainement.
Mais hier le but était tout autre : boucler 42 kilomètres en classique, accompagnée d'une meute de coureurs... c'était pour moi une première !
Une neige tombante et presque incessante (mais je ne vais pas m'en plaindre) a rendu la course un peu plus difficile. La Mara ne m'a pas laissé beaucoup de répit. Pendant 2 heures 20, j'ai poussé sur mes bras et utilisé mes gambettes.
Après un bon départ, j'ai vite compris qu'il ne fallait pas trop laisser partir le groupe de tête des garçons, car ils me faisait la trace recouverte de flocons. Bien à l'abri du vent derrière eux, j'ai bénéficié de leur aide, avant de nous en retourner en voyant le creux du Van (je sais ça fait beaucoup de "ven", mais c'est comme ça). Après 30 kilomètres, le rythme est devenu trop soutenu pour moi. J'ai donc fini seule, le vent dans le nez, la faim au ventre, en voyant des petites étoiles en haut de chaque petit talus.
Ce marathon fut dur, long, mais qu'il fut beau. Je remercie donc les voisins Suisses pour leur accueil et les skieurs pour avoir été aux petits soins avec la fille du groupe.
Le week-end prochain, je reste en Suisse, mais pour disputer le marathon de l'Engadin, une course en skating cette fois-ci et du coté des Alpes.
Et vive l'hiver... même quand il est un peu en retard, il est toujours le bienvenu.
A bientôt,
Anouk
Anouk
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