Je
profite de ce moment de calme, en cette fin d’été, pour apporter mon grain de sel suite à
l’article du Monde « Gagner ou pouponner : les sportives de haut
niveau françaises ne veulent plus choisir ». Je trouve que l'article de Maud Obels, dans
lequel sont notamment citées quelques unes de mes connaissances comme Marie Dorin-Habert ou Marie Martinod, cerne bien le problème auquel se confrontent les sportives de haut niveau avant, pendant et après une maternité.
Le
rôle des coachs, des sponsors, des fédérations sportives est évoqué pour soutenir le retour sur le circuit des championnes
après la naissance de leur bébé, mais je voudrais ici insister sur celui des papas, et pour moi, l'aide de Mathias qui est fondamentale.
La
décision de poursuivre ma carrière, de continuer le sport de haut niveau, fut étroitement liée à une question d’organisation. Il s’agit d’un projet construit en partenariat avec mon entraineur, mes partenaires, mais aussi en étroite collaboration avec ma
famille – mes parents, beaux-parents, amis - et
surtout avec Mathias, le papa d'Even !
En choisissant cet amoureux, je n'imaginais pas le super papa qu'il allait devenir ! Tout en menant une activité professionnelle d’entraineur, il occupe pleinement son rôle de papa. Il m’a permis, se déplaçant avec nous, de m’entrainer dans les montagnes françaises et scandinaves, il m'a soutenu pour reprendre la compétition, retrouver la Coupe du Monde et participer aux derniers Jeux Olympiques, ce qui m'aide à m'épanouir en tant qu'athlète et en tant que maman.
En choisissant cet amoureux, je n'imaginais pas le super papa qu'il allait devenir ! Tout en menant une activité professionnelle d’entraineur, il occupe pleinement son rôle de papa. Il m’a permis, se déplaçant avec nous, de m’entrainer dans les montagnes françaises et scandinaves, il m'a soutenu pour reprendre la compétition, retrouver la Coupe du Monde et participer aux derniers Jeux Olympiques, ce qui m'aide à m'épanouir en tant qu'athlète et en tant que maman.
Je profite de cette tribune pour faire ma déclaration. En plus d’être une oreille
attentive à mes doutes, il m’encourage, m’aide et m’apporte au quotidien
un soutien logistique essentiel. Sans lui, rien de possible ; ma treizième
place à Pyeong Chang, je la lui dois.
Les
anglais disent : "Behind every great man, there's a
great woman » ; moi je dirais plutôt, « derrière chaque athlète féminine qui veut
continuer sa carrière après
la naissance de son enfant,
il y a un homme qui gère et qui assure » !
A
très bientôt, tout de bon,
A
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