Après un mois d'avril rempli de ski (randonnée dans la vallée de Chamonix ou alpin sur les pistes de Tignes), j'ai prolongé mon hiver dans le froid et les floconades tardives des mois d'avril et de mai. J'avais donc bien mérité deux semaines sous le soleil exactement sur quelques iles paradisiaques de la mer de Chine.
Rentrée à la maison depuis plus d'un mois, j'ai bien du mal à mener de front la reprise de l'entrainement, la vie mondaine et la communication sur mon blog ou les réseaux sociaux. J'ai donc établi des priorités, et vous l'aurez compris, l'entrainement passe en premier, suivi de loin par la communication.
Voici donc quelques nouvelles (plus toutes fraiches pour certaines...) :
La reprise c'est faite pour moi avec mes collègues de l'Équipe de France militaire de ski. Nous avions rendez vous dans un lieu de France tenu secret, accueillis et encadrés par un régiment des Forces Spéciales de l'Armée de Terre.
"Au delà du possible" voilà la devise qui nous aura poussé dans nos retranchements.
Tout au long de notre semaine d'immersion militaire j'aurai donc pu : me camoufler avec de la peinture noire jusque dans les oreilles, faire une mission d'infiltration de nuit, apprendre des poèmes de Voltaire à 2 heures du matin sous un poncho, me battre avec Enora en utilisant la Technique d'Intervention Opérationnelle Rapprochée (en finissant quand même avec la lèvre ouverte et le coude démonté), m'essayer au tir au pistolet et à la mitraillette, découvrir un régiment des forces spéciales, marcher avec plus de la moitié de mon poids sur mes épaules, me faire mordre par un berger allemand les yeux injectés de sang (lui pas moi, moi j'avais plutôt les yeux injectés de larmes), redécouvrir mes collègues des autres disciplines hivernales, ne pas réussir à voir quelque chose avec mes lunettes à vision nocturne et finir par me laisser guider par les autres et la lumière des étoiles. Vous l'aurez donc compris la devise "Au delà du possible" aura donc bien pris tout son sens pour moi.
J'ai retrouvé depuis ce début de semaine, mon groupe d'entrainement au combien jeune, mais au combien fun, composé de Léa, Céline, Délphine et Coralie, et les chambres hypoxiques de Prémanon. Je dors pour les trois semaines à venir à l'altitude simulée de l'Aiguille des Grands Montets (3 295 mètres), mais avec la vue sur les sapins du Jura.
Nous gambadons dans les champs fleuris, verdoyants du Haut Jura avec le soleil et le beau temps qui nous accompagnent... ça commençait à faire longtemps!
La suite au prochain épisode, l'Anouk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire