L'épingle à cheveux de Lathi m'est restée en travers de la gorge comme une arrête de poisson.
Je traverse une deuxième partie de saison plus difficile que la première et ne suis pas satisfaite. A Rybinsk (Russie), j’ai eu des problèmes de glisse, à Nove Mesto (République Tchèque), le classique n'a pas marché, et à Lhati (Finlande), le week-end dernier, je tombe… Bref, si je me retourne sur mes dernières sorties en Coupe du Monde, c’est un peu la loi des séries.
Je traverse une deuxième partie de saison plus difficile que la première et ne suis pas satisfaite. A Rybinsk (Russie), j’ai eu des problèmes de glisse, à Nove Mesto (République Tchèque), le classique n'a pas marché, et à Lhati (Finlande), le week-end dernier, je tombe… Bref, si je me retourne sur mes dernières sorties en Coupe du Monde, c’est un peu la loi des séries.
Avant la course de samedi dernier (une double poursuite), j’avais
pourtant de bonnes sensations. Mais en classique, sur l'épingle
à cheveux à l’entrée du stade, je chute lourdement. Le temps de reprendre mes
esprits, je retombe dans une
descente, encore sonnée. (Je n'ai pourtant pas besoin de ça en classique !). Je n’arrive malheureusement pas à rattraper le bon
groupe mais réalise quand même le 31e temps seule dans le vent. Pour finir, j’ai quand même le plaisir de disputer le sprint avec
Aurore (pour finir 44e… loin de mes objectifs).
Je ne disputerai pas les prochaines épreuves de Coupe du Monde
ce week-end en Norvège (à Drammen et Olso) mais espère quand même rester parmi les
50 premières mondiales pour disputer la finale à Stockholm et Falun. Cette
sélection ne dépend plus de moi et il me reste donc à croiser les doigts.
Pour oublier ces déboires, j’ai trouvé un bon exutoire. J’ai
décidé de partir ce week-end en Suisse, dans le canton des Grisons, pour m’aligner
sur une petite course pas très connue : le Marathon de l’Engadine. Elle
fait partie des courses mythiques que je m’étais promis de disputer au moins
une fois dans ma carrière. Chez les hommes, l'un des records de l'épreuve est d'ailleurs toujours détenu par un certain Hervé Balland (qui l'a gagnée en 1993, 1994 et 1996 !). Et, gâteau sur la cerise, j’aurai la joie de
partager mon effort avec Manu Jonnier, mon idole de toujours et ex collègue de
feu Franche-Comté Ski de Fond.
Je viens de consulter la liste des inscrites sur la ligne « élite »
et… j’ai l’impression que j’aurai deux trois (pour ne pas dire dix) sérieuses
concurrentes. Je vous laisse regarder par vous-même en cliquant là.
Take care,
****
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