mardi 1 février 2011

Turquie

Je vous écris d'Erzurum, ville turque des hauts plateaux de l'Anatolie. Depuis une semaine, je dispute ici les championnats du monde universitaires. Je ne pensais pas aller un jour faire des compétitions de ski dans ce pays, qui est pour moi plutôt synonyme de soleil...

Mais les conditions sont plus qu'hivernales. Pour commencer, la ville se situe à 2000 mètres d'altitude. Pas mal pour faire des globules, mais un peu plus dur pour les footings et les premières courses.

Ensuite les records de température sont annoncés en janvier à -30°C ! Fort heureusement nous devons être dans un hiver caniculaire car les températures sont plus que supportables.

Il y avait peu peu de neige à notre arrivée, mais comme il en tombe quelques centimètres tous les jours, nous avons une belle piste de course.

Cependant, pour leur première organisation de grands évènements, les turcs ont encore à progresser, en effet le stade de compétition est situé à une heure en bus de l'hébergement... et encore quand les navettes sont à l'heure et qu'il n'y a pas de neige sur la route.

Vendredi j'ai déjà couru le 5 kilomètres cl individuel, où je prends la 8ème place. J'étais satisfaite compte tenu du niveau de la course, de l'exigence des pistes et de mon mois de janvier sans trop de compétitions.

Samedi Baptiste Gros, le skieur de fond d'Annecy remporte la médaille d'argent sur le sprint skate.

Hier je n'ai pas pris le départ de la départ de la double poursuite, un peu malade, j'ai préférée resté au chaud.

Reste à courir le relais demain avec Pauline Caprini et Marion Buillet, puis le team sprint classique mixte jeudi, et pour finir le 15 kilomètres skate samedi.

À bientôt

anouk

Voici quelques photos, et le site de la FFSU qui donne un résumé complet de nos courses ainsi que de tout les autres sportifs français présents ici.


5 km classique, photo Guillaume Mirand

Guilaume Denardin et Mickael Gamby, les entraineurs

2 h du matin, arrivée à Erzurum




L'occasion de découvrir d'autres sports, et d'aller encourager les short-trackeurs

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